A cette halte nous avons decouvert le fameux "bania", sauna d'Asie Centrale. Assez terrible comme sensations comparées aux 500ml d'eau au fond de la bassine que nous nous sommes accordés pour la toilette quotidienne ou à l'eau glacée des rivières! L'expérience en vaut la peine.
Apres une journée de route défoncée, inconfortable et rude pour la mécanique (il ne s'agit pas que le porte bagage nous joue des tours, nous n'aurions pas le temps de réparer), enfin une piste s'étend devant nous. L'ambiance dans les villages que nous traversons, bien que séparés que de quelques kilometres, est tres differente de l'un à l'autre. Ici les gens sont souriants, accueillants et nous offrent le thé et le casse croute, là ils font la tête et sont indifférents à nos bonjours et autres signes de la mains.
Mais partout c'est l'époque des foins et on s'active à faucher (à la main), monter des meules et rentrer la récolte.
Nous sommes en temps voulu au pied du col. Juste là au croisement des pistes est plantée une yourte où les habitants nous proposent de venir se réchauffer du vent glacial qui descend des glaciers tout proches.
Moment de convivialité et d'échange autour d'un thé. Nos hotes nous mettent en garde, il faudra pousser ou porter le vélo pour passer le col! Pousser nous savons faire, porter nous l'imaginons vraiment galère! Alors il est temps de remettre en route "la machine à élaborer des plans". Dans ce voyage, nous nous sommes aperçus que cette machine fonctionne très (voir trop) bien et nous sommes rapidement faces à de nombreux plans, le plus difficile est de décider lequel choisir... Demi-tour: pfffff, la route est trop mauvaise. Monter le col: si ça ne passe pas c'est demi-tour, si ça passe.... on se saura jamais!
Nous optons pour pousser encore plus vers l'ouest et terminer la boucle par la grande route Bishkek-Osh. Nous jouons encore plus avec le temps, nous n'aurons pas le choix il faudra avancer si nous voulons attrapper notre avion. Et bien nous en a pris.
Les paysages sauvages que nous traversons nous emerveillent, les 2 cols à 3500m ravissent nos jambes (même quand il faut passer le névé sommital, en sandale, les pieds dans la gadouille !) et la derniere descente de 50km de long vers la plaine de Bishkek nous grise (A nous de doubler camions et voitures!).
Un 69eme et dernier bivouac entourés d'usines désafectés et finalement nous arrivons à Bishkek une demie-journée plus tot que prévu. Il est temps de chercher des cartons pour les velos et commencer le démontage de nos vaillantes montures.
Nous sommes en temps voulu au pied du col. Juste là au croisement des pistes est plantée une yourte où les habitants nous proposent de venir se réchauffer du vent glacial qui descend des glaciers tout proches.
je confirme, le col Kegeti (si c'est bien le meme) passe... enfin, si on peut dire: la route est totalement éboulée, et portage d'une journée entiere obligatoire!!
RépondreSupprimerseb